Alimpex, un nettoyage... propre !
Apporter des solutions novatrices dans la sphère de l’hygiène vinicole. Avec un procédé spécifique qui optimise le respect de l’environnement, nous répondons parfaitement à la demande actuelle des élaborateurs de vin.
Découvrez l’article de Fabrice WEHRUNG paru dans La MARNE VITICOLE, JUIL-AOUT 2025
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La société Alimpex basée à Bennwihr, près de Colmar en Alsace, apporte des solutions novatrices dans la sphère de l’hygiène vinicole. Avec un procédé spécifique qui optimise le respect de l’environnement, elle répond parfaitement à la demande actuelle des élaborateurs de vin.
A quelques encablures des vendanges, qui vont être relativement tôt cette année encore, il est important de se pencher dès à présent sur l’hygiène du matériel vinaire destiné à la récolte et au pressurage mais aussi à celui permettant d’élaborer le vin qui va en être issu.
« Nous aidons à la décision et proposons un process de nettoyage sur-mesure » Eric Ruppé
Alimpex dispose de trois consultants
Ils s’occupent respectivement des secteurs suivants : agroalimentaire, cosmétique et boissons.
C’est ce dernier secteur qui nous intéresse et il est pris en charge et suivi par Eric Ruppé (photo), œnologue qui nous explique comment on peut nettoyer mieux et consommer moins d’eau, notamment au niveau des rejets.
« Nous nous appuyons sur la marque de produits Wigol, dont nous sommes distributeurs exclusifs pour la France. Pour la partie détergence enzymatique, nous avons comme partenaire, Realco, une société belge. Forts de ces produits, nous réalisons des plans de nettoyage adaptés à chaque process. On opère par audit pour identifier le problème et ensuite nous aidons à la prise de décision et proposons un process de nettoyage sur-mesure. »
Pour cela Eric Ruppé fait appel à l’ATPMétrie, technique de biologie moléculaire qui par bioluminescence permet de mesurer la quantité d’ATP (adénosine triphosphate) dans un prélèvement correspondant à un endroit possiblement souillé. L’ATP est fournie par toute cellule vivante : si on en retrouve à un endroit, c’est que le milieu est contaminé par un organisme vivant qu’il soit moisissure, bactérie, levure, etc.
« Il faut savoir à quelle type de souillure nous avons affaire afin de la traiter au mieux »
« Nous utilisons également des petits pads de milieux totaux précoulés (levures, bactéries, moisissures) de la société Nomad, société que nous avons rachetée récemment. C’est très pratique car utilisable instantanément, sans équipement labo. Au bout de 3 à 5 jours une simple photo envoyée sur la plateforme de l’application Nomad permet un dénombrement et une reconnaissance des micro-organismes via l’IA (Intelligence Artificielle) en ligne. C’est un excellent support d’aide à la décision. Cela a d’ailleurs eu le trophée de l’innovation au Vinitech car permet également le suivi de la stabilité des process de sanitation, on peut ainsi ajuster les doses ou changer les produits… »
Les enzymes comme alliées
Elles vont prendre part au nettoyage de façon active et ciblée. Eric Ruppé distingue trois formes sous lesquelles travaillent les enzymes « de façon classique, avec des formulations poudre, activées dans l’eau chaude à 50°C, pour un fonctionnement en boucle à 2%. De façon spécifique et ponctuelle (cocktails de plusieurs enzymes spécifiques), pour le traitement des biofilms, cela est fait directement par nos équipes pour que tout soit nettoyé avec un contrôle final par ATPmétrie et Nomad. Et enfin des enzymes pour l’extérieur, leur forme liquide fonctionne par canon à mousse dès 15°C. »
Rappelons ici que les enzymes détruisent les souillures par ce qu’on nomme la lyse enzymatique, à savoir qu’elles « dévorent » leur proie et retournent au travail jusqu’à ce qu’elle aient achevé leur tâche. Eric Ruppé précise que le nettoyage par enzymage peut être utilisé sur inox comme sur grès. Ces derniers faisant une entrée fracassantes dans le monde des contenants vinaires.
Eau désinfectée et désinfectante
Mais ALIMPEX ne s’arrête pas là, la dynamique société distribue aussi en France le procédé Olimpe qui de façon très simple se branche sur le réseau d’eau et comme par miracle la désinfecte et la rend aussi désinfectante.
« Cela fonctionne par électrolyse de l’eau et de chlorure de sodium, plus communément appelé sel de table ! Cela est très performant pour obtenir un gain de temps et d’argent en évitant tout rejet chimique. »
Sélection drastique des produits
« On n’utilise que ceux faisant le moins de rejets …
en particulier l’acide méthanesulfonique qui permet de nettoyer l’inox des cuves intérieur et extérieur par pulvérisation. Il est particulièrement soigneux envers les matériaux, très puissant et sans odeur. Mais son principal atout est de ne pas former de phosphates, sulfates ou nitrates. Ajouter à cela qu’il est particulièrement écologique car biodégradable à 70% en 28 jours, puis 97% au final. »
Rinçabilité, un atout majeur
Le but d’Alimpex est de mettre l’hygiène en harmonie avec l’environnement, avec une réduction forte des effluents.
Les produits sont sélectionnés non pas seulement pour leur efficacité mais aussi pour leur rinçabilité. Cela induit directement une économie d’eau mais aussi de temps de travail.
On ne s’ennuie pas chez Alimpex, preuve en est toutes ces innovations qui arrivent à point nommé dans un secteur souvent montré du doigt pour ses rejets. Même si rejets il y a, au moins ceux-ci semblent moindres et osons le dire… plus propres !
Fabrice WEHRUNG, La Marne Viticole JUIL-AOUT 2025.
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